Yapakici dans les Cévennes konchidanlo (lien)
D'après Pierre Lance
La petite sirène version navigation de plaisance |
D'après Pierre Lance
"J'habite Cannes et il m'arrive de me promener
sur l’ancien port de pêche où à présent mouillent les beaux voiliers en
bois qui participent à de nombreuses régates. Fière allure certes... Mais
a-t-on idée de ce qui se passe sous la ligne de
flottaison ? Voici ce qu’écrit à ce propos Henry Augier*.
"Les coques sont rapidement colonisées par de
nombreux organismes formant le fouling ou salissures. Les bactéries marines sont
les premières sur place.. puis, sur leur pellicule visqueuse les diatomées se fixent en nombre ainsi que des protozoaires. Viennent alors des organismes de plus grande taille.. et bref le revêtement continu de la surface s'orne de boursouflures, protubérances et aspérités: le frottement engendré peut réduire jusqu'à 30 % la vitesse du navire et nécessite une plus forte consommation de carburant. 1 milliard de dollars par an en sus pour toute la flotte."
Qu'à cela ne tienne : des peintures spéciales hautement
toxiques, ennemies absolues de toute forme de vie dites anti-salissures.. et les coques restent propres.. un certain temps car tout s'use. La diffusion progressive des particules de matière (!) diluée en mer l'empoisonne
tout doucement, les substances contenues conçues pour tuer ne faisant évidemment aucune
distinction entre les espèces de la faune et de la flore sous-marines. Leur action mortelle se poursuit implacablement. Elles peuvent agresser l’homme lui-même à
travers sa consommation des poissons et fruits de mer. Et il faut donc (!) les refaire tous les
deux ans. Le nombre des navires qui sillonnent les océans
et la navigation de plaisance étant en constante augmentation, l'empoisonnement des mers est inexorablement programmé,
sauf si nos merveilleux ingénieurs ne trouvent pas de
toute urgence une autre solution. Un pétrolier de 125.000 tonnes exige pour remettre sa coque à
neuf... 65 tonnes de cette peinture !
Autre chose : parmi les 880.000 bateaux de plaisance en 2007 en France (ce sont surtout des résidences secondaires), beaucoup d'entre eux rejettent leurs eaux usées dans le port qu'ils transforment en cloaque... ou pire, divers objets comme des batteries d'accumulateurs (contenant du cadmium qui fit une centaine de morts au Japon) témoignage d’un pêcheur qui en récupéra quelques-unes. Heureusement (!) de temps à autre, un courant marin emporte vers la mer détritus et immondices qui abordent les plages environnantes pour la plus grande joie des baigneurs... La mort à brève échéance de l'espèce humaine toute entière est programmée."
Autre chose : parmi les 880.000 bateaux de plaisance en 2007 en France (ce sont surtout des résidences secondaires), beaucoup d'entre eux rejettent leurs eaux usées dans le port qu'ils transforment en cloaque... ou pire, divers objets comme des batteries d'accumulateurs (contenant du cadmium qui fit une centaine de morts au Japon) témoignage d’un pêcheur qui en récupéra quelques-unes. Heureusement (!) de temps à autre, un courant marin emporte vers la mer détritus et immondices qui abordent les plages environnantes pour la plus grande joie des baigneurs... La mort à brève échéance de l'espèce humaine toute entière est programmée."
*Henry Augier, docteur d'État, Maître de conférences honoraire à la Faculté des
sciences de Marseille-Luminy a dirigé un laboratoire spécialisé
dans l'étude des nuisances.
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