On produit et vend ce que la nature nous offre et pour cela on la saccage... d'où la nécessité de fabriquer des erzatz [parfois funestes/mortels] de ce qu'on a détruit et, pour nous de les acheter !
04/01/2011 à 22h57 - mis à jour le 12/01/2011 à 15h29 | 1885 vues | lien
C'est l'ambulance qui écrase un piéton et se fait gloire de le conduire
à l'hôpital... où il sera encore plus applati mais moyennant finances !
Voici le monde absurde devenu littéralement fou qui est nôtre.. dont
on peut s'abstraire par une attitude non violente active et efficace.
Voici quatre principes de base pour sauver la planète.
Bizarrement, il faut d'abord se libérer de la "pollution" idéologique qui n'a l'air de rien mais qui est à l'origine de tout. La publicité, pour faire vivre ses commanditaires, commence toujours par nous persuader que ce que nous avons gratuitement est nul, inefficace, ringard, dangereux ou obsolète. C'est le principe de base: la dévalorisation de la "cible" (mot révélateur) préalable à toute "campagne" (!) de promotion d'un produit... dévalorisation et des choses et de celui qui en use. Le maître mot : modernité, hygiène, plaisir, économie, amour maternel, sexe, beauté, faire comme les autres, image de soi, des voisins etc... Chacun devient plus ou moins le flic de l'autre et vice versa. Donc on suscite un désir... après avoir créé de toutes pièces une frustration (une humiliation). Ensuite, on "soigne", on "comble" ce désir : le produit est là ! Vous ne sentirez plus mauvais avec le déodorant Kipupa, vos enfants seront en forme et excellents élèves grâce aux barres chococonservateursexhausteursdegoutvanilline ; et vous n'aurez pas ou plus de rides -même à vingt ans il faut y penser!- avec la crème névétrucparabenpétrolevidange.
Bizarrement, il faut d'abord se libérer de la "pollution" idéologique qui n'a l'air de rien mais qui est à l'origine de tout. La publicité, pour faire vivre ses commanditaires, commence toujours par nous persuader que ce que nous avons gratuitement est nul, inefficace, ringard, dangereux ou obsolète. C'est le principe de base: la dévalorisation de la "cible" (mot révélateur) préalable à toute "campagne" (!) de promotion d'un produit... dévalorisation et des choses et de celui qui en use. Le maître mot : modernité, hygiène, plaisir, économie, amour maternel, sexe, beauté, faire comme les autres, image de soi, des voisins etc... Chacun devient plus ou moins le flic de l'autre et vice versa. Donc on suscite un désir... après avoir créé de toutes pièces une frustration (une humiliation). Ensuite, on "soigne", on "comble" ce désir : le produit est là ! Vous ne sentirez plus mauvais avec le déodorant Kipupa, vos enfants seront en forme et excellents élèves grâce aux barres chococonservateursexhausteursdegoutvanilline ; et vous n'aurez pas ou plus de rides -même à vingt ans il faut y penser!- avec la crème névétrucparabenpétrolevidange.
Un exemple criminel. Nestlé
La mère "primitive" dans la pub Nestlé, représentée allaitant,
surchargée de travail -ce qui n'est pas tout à fait faux mais...-
surchargée de travail -ce qui n'est pas tout à fait faux mais...-
Et la "bonne" mère, éduquée, qui ne refuse rien à son bébé, banche
Mais être "primitif" était facilement rémédiable : il suffisait de :
L'image tueuse
Cela peut être criminel en effet, à l'exemple du drame de ces
africaines qui se sont vues dévalorisées parce qu'elles allaitaient (un
geste archaïque limite-sauvage) par les trusts comme Nestlé... qui
leur ont offert à la maternité des biberons avec quelques boîtes de
lait "maternisé". Nul besoin de discours : l'image qui leur était
présentée était celle d'une jeune mère blanche donnant le biberon à un
bébé rose en pleine santé. Une bonne mère.
Et en pochoir, la mère négligente, barbare et peu avertie qui
continuait à donner le sein : elles ! La mauvaise mère. Ce n'était pas
difficile à pallier : une autre image présentait un beau bébé noir
identiquement nourri au bibe. Facile.
Du coup, comme elles n'avaient aucun moyen de stériliser l'eau ni
d'acheter du lait, toxicose et sous alimentation -elles sous dosaient-
firent d'innombrables ravages parmi les bébés africains. Astuce
particulièrement perverse : les biberons et la poudre étaient
"offerts" au moment de la montée de lait... stimulée par la tétée, qui
du coup ne s'effectuait pas ou mal, les rendant ensuite dépendantes
des boîtes... Un cadeau empoisonné, au sens strict. (Voir le film
"Nestlé contre les bébés", accablant.) Ceci est l'exemple-limite [qui
fit l'objet d'un procès si bien qu'à présent, il est obligatoire
d'ajouter dans les pubs pour laits en poudre pour bébés, à la formule
d'attaque "le meilleur lait", la restriction "après le vôtre"]
mais nous sommes tous soumis à ce genre de pression, indirectement.
Devant un public un peu candide ou ignorant, les publicitaires y vont à
la louche, mais le principe est le même en plus subtil. Exemple les
poulets nourris avec des aliments pollués par la dioxine.
Un enfant contaminé par la dioxine
L'Allemagne connaît actuellement une crise alimentaire comparable à
celle de 1999, 2001 etc : des poules pondeuses ont été nouries avec des
aliments contaminés à la dioxine, des milliers d'oeufs pollués mis sur
le marché... et bien sûr consommés depuis longtemps par des enfants
aux mamans attentionnées grandes faiseuses de gâteaux et de crèpes aux
oeufs frais, c'est bon pour la santé... Suite (lien avec "terre en péril")
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