A partir du texte de Christian SÉBENNE - Source : Vigile.net
vendredi 30 novembre 2012
Aujourd’hui, de nombreuses manifestations, signe de la fracture à travers le pays, montrent que le peuple ne veut plus avoir à payer pour les erreurs et les escroqueries de ceux-là mêmes qui prônent la rigueur et qui pour un groupe "pote", dilapident sans compter.. notre argent.
Car ce sont les finances des citoyens, leur sécurité et leur avenir qui sont jetés aux orties, le coq en effet "cocoricote" fièrement, les deux pattes bien plantées sur un tas de fumier mais ce tas, ce sont les politiques qui nous gouvernement, élus par le peuple, se devant d’agir pour le peuple.. et qui fait l’inverse. Exemple des affaires qui ont ébréché le crédit déjà émoussé des politicards de tous bords, voici un survol de dossiers sulfureux sur lesquels s’est gavée cette nomenklatura: tunnel sous la Manche (EUROTUNNEL), la Garantie Foncière, les privatisations, EDF, les autoroutes, l’abcès de fixation sur Jérôme Kerviel de la Société Générale, l’enfumage du Crédit Lyonnais, l’affaire Péchiney Triangle, le flop de la vaccination obligatoire contre la grippe H1N1 (lien), la sidérurgie, Arcelor/Mittal, les usines Renault aux USA, Vivendi, la Coupe du Monde de football de 2012 (qui aura coûté 25 millions d’E pour la seule journée lors de laquelle la Mairie de Paris organisa des flonflons sur les Champs Elysées, sans parler des frais engagés par cette brillante équipe qui fit le tour de la planète pour forcer la main des divers décideurs afin qu’en définitive l’Angleterre sans avoir dépensé une seule livre, récupère le bébé), le nombre d’agriculteurs expropriés à l’euro symbolique du m² pour la construction des autoroutes et le nombre d’expropriations qui n’ont jamais, j’insiste bien, jamais été réglées et dont les contentieux courent toujours.
Si le groupe Vinci, implanté également au Québec se prévaut
aujourd’hui dans l’affaire de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes de
décisions de justice qu'il fait appliquer par ses
séides, il est permis de souligner
qu’il s’agit de décisions iniques. En regardant ce qui se passe tant en France qu’au Québec, je ne puis
m’empêcher de rappeler les mots du Président du tribunal de Paris, Serge
Portelli, lorsqu’il mettait dès 2010 les français en garde en garde
contre les dérives mafieuses de l’État et de la Justice (lien).
C'est l’évidence: la principale activité du groupe Vinci est le profit et non la philanthropie, exemple le cas de l’Hôpital Anna-Laberge à Châteauguay situé en rase campagne qui a cédé à cette entreprise les droits d’exploitation de son parc de stationnement avec le résultat qu’il en coûte désormais 14 dollars pour deux heures! (Il serait passionnant de connaître les dessous de ce contrat.)
Les Français seraient inspirés de prendre
en compte le sens critique des québécois qui ont mis à jour et dénoncé
les liens gigantesques existant entre la mafia et l’État. Si la démocratie, c’est deux loups et un agneau votant ce qu’il y aura au dîner, la liberté, c’est un agneau bien armé qui conteste le scrutin. En tant que vieux pilote de brousse dans l’Ouest canadien, j’avais
déjà évoqué le malaise du
transport aérien, tant français qu’international. Rester sourd à cette
réalité, c’est faire preuve d’une
incompréhension totale de l’état des finances publiques dans de
nombreux pays aujourd’hui... et céder aux chants (sonnant et trébuchant) des sirènes.
La forfaiture, un grand classique, du plus au moins (lien avec "réflexion sur le pouvoir à partir d'un chemin"), une fois au pouvoir, les dirigeants basculent dans une débauche de dépenses somptuaires qui rendent encore plus insupportable et odieuse la ponction fiscale sur les citoyens dont les finances personnelles tournent carrément au cauchemar, aux drames familiaux et aux suicides (lien). La France est un petit pays, toutes ses grandes villes sont desservies ou le seront bientôt par le TGV, un aéroport va faire gagner du temps, créer des emplois ? Une plaisanterie! sur la ligne Paris-Nîmes par exemple, l'avion met certes 1 h contre 3 pour le TGV, mais 1 h ou davantage sont nécessaires pour aller et revenir de l'aéroport des deux côtés. 1+1+1=3, gain=0."
A partir de l'article de Christian Sébenne, de France et du Québec
Vici vincetur (lien)
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